Le temps est assassin - Michel Bussi



/!\ Orages prévus au-dessus de la presqu'île de la Revellata ! Risque de chute de foudre très élevé. Le retour de Clotilde Idrissi après 27 ans passés sur le continent semble y être pour beaucoup... Ses vacances sur l'île de beauté ne sont pas uniquement l'occasion d'un pèlerinage sur le lieu du terrible accident qui a tué ses parents et son frère et auquel elle a réchappé. Clotilde est prête à mettre un grand coup de pied dans la fourmilière et lever le voile sur les secrets que cachent la famille Idrissi.

Éditions : Pocket

Quatrième de couverture :
Été 1989.
La Corse, presqu'île de la Revellata, entre mer et montagne.
Une route en corniche, un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite... et bascule dans le vide.
Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux.
Été 2016.
Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l'accident, avec son mari et sa fille ado, en vacances, pour exorciser le passé.
A l'endroit même où elle a passé son dernier été avec ses parents, elle reçoit une lettre.
Une lettre signée de sa mère.
Vivante ?

Bilan de lecture :
Je me suis attaquée avec ce livre à mon 6ème Bussi ! Mes précédentes lectures ont toutes été de bons moments et deux d'entre elles se sont même soldées par un coup de cœur (Un avion sans elle et N'oublier jamais). Un seul de ces livres n'a pas réussi à me captiver. Il s'agit de Gravé dans le sable que j'ai abandonné à peu près à la moitié. Ne cherchez pas leur chronique sur le blog, honte à moi je n'en avais pas fait des bilans de lecture... Peut-être que j'y reviendrai mais je devrai me replonger un peu dans l'univers de chacun d'eux afin de me rappeler de mes impressions.

Pour ce qui est de ce dernier Bussi en date (le prochain sort d'ici quelques semaines) je dois dire qu'il est plutôt addictif. Il fait 600 pages environ et je l'ai lu en à peine une semaine. Et pourtant je suis du genre à prendre mon temps. Malgré tout, les pages et les chapitres ont défilé à grande vitesse.
Le roman se découpe en 3 parties. Dans les deux premières parties quasiment un chapitre sur deux est un flashback. Clotilde, le personnage principal, ne vient pas en Corse pour la première fois mais cela fait 27 ans qu'elle n'a pas mis les pieds sur l'île de Beauté. La raison est simple. Son dernier souvenir est terrible : son père, sa mère et son frère aîné ont péri dans un accident de la route. Clotilde se trouvait également dans la voiture mais par le plus grand des miracles elle s'en est sortie indemne. Durant cet été maudit où Clotilde a perdu tous les membres de sa famille, la jeune fille âgée alors d'une quinzaine d'années a tenu un journal. Ce journal pourrait bien détenir des éléments cruciaux pour comprendre les événements qui ont conduit à l'accident.

Le fait de jongler entre Clotilde, maman de plus de 40 ans et Clotilde, adolescente rebelle, permet de s'attacher facilement à l'héroïne. On découvre ses relations avec les différents membres de sa famille et notamment sa mère qu'elle admire tout autant qu'elle la déteste. Il faut dire que les deux femmes ont des caractères très différents.

Quand Clotilde reçoit une lettre signée de la main de sa mère, elle tombe des nues. Elle l'a vue mourir sous ses yeux dans l'accident de voiture. Sa surprise est d'autant plus grande que d'autres lettres ne tardent pas à suivre. Commence alors une enquête auprès de la famille Idrissi (ses grands-parents) et les gens côtoyés durant les vacances de 1989. Clotilde tente de se remémorer ses vacances de 1989 et de lever certains mystères. En tant que lecteur nous avons l'avantage d'avoir un accès direct aux pensées de l'adolescente à travers les pages de son journal intime. On y découvre une jeune femme aussi indocile que fragile.

Comme Clotilde, on va de surprise en surprise, de rebondissement en rebondissement. Je peux vous assurer que vous aurez beaucoup de mal à trouver le(s) responsable(s)/coupable(s) avant la fin du livre. C'est peut-être d'ailleurs ce que l'on peut reprocher à Bussi : on a tant de retournements de situations qu'à la fin on peut avoir l'impression que c'est un peu gros ou du moins pas assez réaliste. Cependant, je vous rassure, ça n'enlève rien au plaisir de suivre l'enquête et d'aller de déconvenue en déconvenue avec l'héroïne.

Par ailleurs, les paysages de la Corse sont très bien retranscrits et l'auteur est très précis lorsqu'il évoque un lieu. On a d'ailleurs droit à une petite carte en début de roman. C'est un vrai point fort de ce livre : on est immergé en Corse et c'est comme si nous y étions. je n'y suis jamais allée mais j'avais l'impression de voir les paysages décrits et les lieux dont il a été question.

Ce livre est donc pour moi à la hauteur de ce que Michel Bussi a l'habitude de nous proposer bien qu'il ne soit pas son meilleur.

Commentaires

  1. Je n'ai lu qu'Un avion sans elle" de lui, et j'avais été légèrement déçue par la fin de l'histoire. Mais il a beaucoup de succès cet auteur !

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