Nos étoiles contraires - John Green

Coup de coeur
Editeur: Nathan
Quatrième de couverture:
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée.
Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.
Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

Bilan de lecture:
Une fois commencé, il est très difficile de reposer ce livre tant il est prenant. Je l'ai fini en 3 jours. C'était la première fois que je lisais John Green et je n'ai pas été déçue. Il a un style fluide très agréable à lire.

Ce livre est pour moi un coup de coeur. Il concentre tout ce que j'attends d'un livre: me faire rêver et me faire réfléchir afin que je ne sois pas totalement passive dans ma lecture.
Malgré les thèmes graves abordés (le cancer, la maladie, la mort), le livre est une véritable ode à la vie. On est en totale empathie avec les personnages principaux mais jamais on ne s'apitoie sur leur sort. Hazel et Augustus, les deux protagonistes, ont d'ailleurs beaucoup d'humour, parfois noir. Ils ne se laissent jamais abattre. La maladie est leur quotidien mais ils l'évoquent souvent avec détachement et un certain cynisme. Je les ai même trouvé parfois durs envers eux-mêmes.
John Green nous fait ressentir avec brio les émotions de ses personnages, leurs joies, leurs peurs et leurs souffrances. Hazel, malade d'un cancer qui atteint ses poumons, a d'énormes difficultés à respirer et ne survit que grâce à une bombonne d'oxygène qu'elle se trimballe partout, tout le temps. Durant la lecture de ce livre j'avais l'impression que respirer était plus difficile. C'était une sensation assez étrange et pas des plus agréables mais j'étais en communion avec Hazel. J'avais mal pour elle. Et bien sûr, cela se doit au talent de l'auteur qui a rendu ses personnages terriblement humains et proches du lecteur.
J'ai par ailleurs adoré les nombreuses réflexions qui jalonnent le roman. Certains passages sont très beaux et donnent à réfléchir.
« Sans souffrance, comment connaître la joie ? »
Un point de vue que j’avais toujours trouvé d’une stupidité et d’un manque de finesse inouïs. Pour le démontrer, il suffisait de dire que, même si le brocoli existait, ça n’empêchait pas le chocolat d’être bon
.
J'ajouterais peut-être simplement que j'ai trouvé le début du livre rapide. La rencontre entre Hazel et Augustus fut un peu précipitée à mon goût.

Commentaires

  1. J'aime beaucoup ta chronique! C'est vrai que la rencontre se fait vite mais bon, je trouve que dans certains livres ça met trop longtemps à démarrer donc je ne sais pas si je considère vraiment comme un point négatif :)

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