L'âme du mal - Maxime Chattam


Editeur: Michel Lafon
Quatrième de couverture:

Pas plus que sa jeune assistante, l’inspecteur-profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d’outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d’une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ? Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu’on lui a enseigné. S’immerger complètement dans la psychologie d’un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier. On dit au FBI qu’il s’en faudrait d’un rien pour qu’un bon profiteur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?


Bilan de lecture:
Ce thriller (sûrement l'un des premiers que j'ai lu), premier tome d'une trilogie, m'a été prêté par le mâle (ici son antre), Maxime Chattam étant un de ses écrivains préférés. Il voulait que j'aie peur, que je frissonne et que je ne lâche pas le livre des mains. Je dirais que c'est un pari réussi car j'ai beaucoup aimé cette lecture !

Maxime Chattam nous plonge dans la petite ville de Portland, aux côtés de l'inspecteur Brolin. L'atmosphère est lugubre, on pourrait sentir l'humidité et la brume ambiante. Il faut dire que l'auteur ayant pris des cours en criminologie, il arrive avec aisance à poser le décor de ce roman, au milieu d'une affaire de meurtres terribles. La psychologie des personnages est étudiée et les étapes de l'enquête (autopsie comprise) sont fort bien détaillées. Certains passages sont assez difficiles à supporter pour les âmes sensibles, vous êtes prévenus !
Le point fort de Maxime Chattam est qu'il manie le suspens à la perfection. Chaque chapitre amène son lot de révélations et de nouvelles énigmes. Au final, on se torture l'esprit, on cherche avec l'inspecteur, on a peur, et surtout, on ne lâche plus le livre !

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